Danièle a su qu’elle était infectée par le virus de l’hépatite C il y a plus de trente ans. Après une longue phase de résignation, elle a saisi l’opportunité de bénéficier d’un traitement récemment mis au point. Voici son témoignage. « J’ai appris que j’avais l’hépatite C suite à un don de sang que j’ai fait il y a de nombreuses années. A l’époque, le centre de transfusion m’avait contacté en me disant qu’il y avait un petit problème : ce petit problème, c’était l’hépatite C.
J’ai consulté un spécialiste qui m’a prescrit des analyses et des biopsies de manière régulière. » Une longue période de renoncement Devant l'absence de traitement, Danièle avait fini par se faire une raison. « Mon hépatite C était stable pendant un moment, je me suis d’ailleurs faite à l'idée de garder ce virus. Je m'étais dit que je faisais copain-copain avec lui, je le laissais tranquille et il en faisait de même. » Lorsque son hépatite s’est aggravée, Danièle a accepté de recevoir un tout nouveau traitement, une décision qu’elle ne regrette pas. « Mes résultats d’analyses étaient moins bons : les transaminases avaient grimpé et le spécialiste m'a proposé de profiter d'un protocole de traitement. J'ai beaucoup hésité parce que c'était tout de même une décision difficile et puis j’ai décidé d’accepter. Et au moment de remplir les dossiers, on s’est aperçu que j’étais trop âgée pour en bénéficier, j’avais plus de 70 ans, cela n’a donc pas été possible. Un premier pas vers la guérison Après un premier échec, Danièle a bénéficié d’un nouveau traitement qui s’est révélé aussi efficace que rapide. « Le temps a passé et mon médecin m’a proposé un traitement avec un nouveau médicament : j’ai dit oui tout de suite ! J’ai été très étonnée parce que j’avais très peu d’effets secondaires, un peu de fatigue, c'est tout. Comme je connais le prix de ce traitement, j'ai vraiment joué le jeu à fond, j'ai fait très attention à mon régime. Au bout du premier mois, je me sentais mieux et surtout, j’étais débarrassée du virus. Maintenant cela fait douze semaines que j’ai reçu ce traitement. » L’importance du dépistage Danièle témoigne de sa reconnaissance vis-à-vis des personnes qui ont contribué à sa guérison. Elle insiste aussi sur l’importance du dépistage. « Je voudrais remercier tout d'abord le médecin traitant, la Sécurité Sociale et ma mutuelle, et je voudrais remercier les chercheurs. La première chose à faire c'est de se faire détecter, vraiment. Moi je n'ai été dépistée que parce que je donnais mon sang. Même si on ne donne pas son sang, il faut impérativement se faire dépister, surtout que maintenant il y a tout ce qu'il faut pour guérir. » Les commentaires sont fermés.
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Juin 2018
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